Urban Decay va bientôt sortir sa nouvelle palette de la gamme Naked. Mais je voulais revenir sur une palette qui est sortie l’année dernière: la palette Born To Run. Pourquoi ai-je décidé de vous en parler maintenant? Depuis presque un an, j’apprécie moins les produits de la marque Urban Decay. Je les trouve moins innovants et moins pigmentés. J’ai l’impression que la marque est devenue tellement populaire et grand public qu’elle en a perdu son identité. Surtout depuis qu’elle a été achetée par le groupe L’Oréal.

Quand la palette Born To Run est sortie, chaque pays dans lequel sortait la palette avait une égérie, une ambassadrice comme ce fût le cas lorsque les rouges à lèvres Vice sont sortis. La France a été représentée par Nabila, connue surtout pour ses prestations dans des émissions de télé-réalité. Je n’ai pas compris ce choix d’égérie. Certes le thème était sur le voyage et Nabila voyage beaucoup. Mais elle n’est pas non plus une grande exploratrice et pour moi elle n’est pas un modèle en maquillage. Même si elle n’est pas moche à regarder, j’aurais préféré une égérie plus rock’n roll comme l’était la marque.

De plus je ne trouvais pas le packaging remarquable. Par rapport à la Heat le packaging est en carton avec des photos de plusieurs villes du monde. La façon dont les fards sont assemblés à l’intérieur de la palette ressemble fortement aux palettes d’Anastasia Beverly Hills.  Cependant je voulais laisser une chance à cette palette. Et quand je vous dis une chance c’est plusieurs mois à la tester. Et je me suis enfin décidée à vous donner mon avis.

La palette nous propose des fards irisés et mattes dans des teintes faciles à porter c’est-à-dire pas des teintes pop, néon ou trop colorées. Ayant l’habitude des couleurs très voyantes, je trouve les couleurs de cette palette un peu ternes. Certes on peut utiliser cette palette pour tous les jours mais moi j’aime les maquillages lumineux ou excentriques. Mais les couleurs à la différence de la palette Sultry par exemple ne sont pas lumineuses. Les fards irisés sont trop ternes à mon goût. Les couleurs mattes pour moi font leur travail. Elles sont correctement pigmentées (bon moins qu’une palette Kat Von D mais tout de même). Et les fards sont faciles à estomper. Les fards ne sont pas poudreux donc je n’avais pas de chute. Ce qui est plutôt pratique pour se maquiller.

Je trouve cependant dommage qu’il y ait autant de fards irisés que je n’apprécie pas beaucoup. Les fards clairs irisés que je pourrais utiliser en tant que fards de lumière au coin interne n’étaient pas assez lumineux. Et le fard foncé n’est pas un noir matte et cela manque à la palette. Ce qui manque aussi à la palette est un pinceau. Toutes les palettes d’Urban Decay que j’ai connues ont un pinceau double embouts mais là rien dans cette palette.

Par rapport aux palettes Vice qui faisaient mon bonheur chaque année, je trouve cette palette moins intéressante. Les couleurs sont pour moi banales et pas assez lumineuses et colorées. Je trouve cette palette intéressante pour les débutants en maquillage et pour les personnes qui veulent des maquillages légers. Mais pour celles et ceux qui aiment les maquillages plus travaillés, plus visibles et plus colorés malheureusement la palette ne suffira pas. La seule fois où j’ai adoré mon maquillage, j’avais ajouté des paillettes Stila et des faux-cils pour que le maquillage soient plus extraordinaire. J’espère que la prochaine palette Naked sera plus intéressante et plus lumineuse.